Projets de recherche jeunesse

Pour pouvoir offrir aux jeunes un service et un accompagnement de qualité, personnalisé et à la pointe de l’information, le BIJ participe à la mise en œuvre de plusieurs projets de recherches en jeunesse. Cela lui permet ensuite d’avoir une meilleure compréhension des besoins de la jeunesse, pour ensuite adapter son approche et ses méthodes de soutien.

Au niveau européen, le Bureau International Jeunesse (BIJ) fait partie du réseau RAY (Research-based Analysis and Monitoring of European Youth Programmes), un réseau de recherche européen géré de manière indépendante et autonome par 36 agences nationales des programmes Erasmus+ et Corps européen de Solidarité. L’objectif principal de RAY est de contribuer à une meilleure compréhension du travail international auprès des jeunes et à l’amélioration de la mise en œuvre des programmes européens pour la jeunesse.

RAY-MON

Cette enquête a pour objectif d’analyser et d’évaluer la mise en place des objectifs du programme Erasmus+ (Jeunesse). Les résultats permettent de contribuer au développement et à l’amélioration de la qualité du programme au fil du temps. Les données croisées, telles que l’impact du programme sur les acteurs impliqués, l’accessibilité, le profil des jeunes participants, permettent de contribuer au développement de politiques de jeunesse et de programmes de mobilité mieux adaptés.

En suivant ces liens, vous accéderez aux différentes analyses des résultats transnationaux et en FWB :

RAY-SOC

Cette enquête a pour objectif d’analyser et d’évaluer la mise en place des objectifs du Corps Européen de Solidarité. L’objectif étant de partager les résultats avec différents act.eur.rice.s et parties prenantes sur l’impact du volontariat dans nos sociétés et son rôle dans le renforcement de la solidarité. L’enquête permet également d’assurer la qualité de la mise en œuvre du programme et de contribuer à son développement. Cette recherche implique les 27 pays participants du Corps Européen de Solidarité.

En suivant ces liens, vous accéderez aux différentes analyses des résultats transnationaux et en FWB :

RAY-COR

La recherche RAY-COR vise à mesurer les impacts de la crise sanitaire du coronavirus sur le travail jeunesse en Europe. L’objectif est de documenter et analyser les effets du Covid-19 sur le travail jeunesse, et par extension sur les programmes jeunesse européens, via des questionnaires, entretiens et études de cas. Comment les act.eur.rice.s se sont adaptés à cette situation ? Quels moyens ont été mis en œuvre pour parer les contraintes de la situation sanitaire ? RAY-COR permettra de mettre en évidence les différentes alternatives déployées dans les 36 pays membres du réseau.

En juin dernier, le Generation and Educational Science Institute (Autriche) et le Youth Policy Labs (Allemagne), en coopération avec le réseau RAY, ont lancé une première enquête pour mesurer l’impact de la pandémie du Covid-19 sur le travail de jeunesse en Europe. En voici les premiers résultats.

Télécharger la version PDF de la recherche en Fédération Wallonie-Bruxelles en françaisen anglais

Pour en savoir davantage sur la recherche RAY-COR, c’est par ICI !

 

Mais aussi…

Au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le BIJ participe également à d’autres projets de recherche menés en collaboration avec l’UCLouvain-Centre de Recherches Interdisciplinaires Démocratie, Institutions et Subjectivité (CRIDIS).

Entre juin et octobre 2020, une enquête exploratoire qualitative a été lancée autour de “L’impact de la participation à une mobilité internationale chez les jeunes de la FWB”. Cette phase exploratoire a été dirigée par le professeur et maître de recherche FNRS Geoffrey Pleyers et Margot Achard, doctorante au CRIDIS. L’objectif de cette phase était de mieux comprendre l’impact de la participation à des rencontres européennes (Service Volontaire Européen (SVE), Échanges de jeunes, Corps Européen de Solidarité) sur des jeunes de différentes catégories sociales et de différents niveaux de formation. Elle entend compléter les enquêtes quantitatives menées en Europe et en Belgique par le réseau RAY.

Suite à ces résultats, il a paru pertinent d’approfondir ces analyses et de consolider les résultats en menant une recherche empirique plus large. Cette seconde phase permettra également d’intégrer d’autres programmes de mobilité internationale gérés par le BIJ, tels que Québec, Axes Sud,  Tremplin Langue,  Mini Mob,  Bel’J,  Droits de l’humains Droits sociaux,  Echanges de Jeunes (E+) et Volontariat européen (CES).

L’objectif étant de saisir comment les expériences de mobilité sont valorisées par les jeunes, et quelles sont les valeurs et compétences acquises un an après leur participation. L’enquête vise également à accorder une grande importance aux jeunes ayant moins d’opportunités, afin de mettre en évidence les difficultés rencontrées lors de la conception et de la mise en pratique de ces expériences de mobilité.

Téléchargez le résumé mis en page et la version complète de l’étude en PDF juste ici.

Dans la foulée, une autre enquête a été lancée en 2022. Elle se fait dans la continuité de celle intitulée : « L’impact de la participation à une mobilité internationale chez les jeunes de la FWB » (2020). Toujours menée par Margot Achard et Geoffrey Pleyers, celle-ci ne porte plus directement sur les jeunes, mais plutôt sur les organisations de jeunesse qui accompagnent la mise en projet. Cette fois-ci, cela concerne les programmes : Québec, Axes Sud, MiniMob, Bel’J, le volontariat du Corps Européen de Solidarité, et enfin les Echanges de Jeunes et Activités de Participation du programme Erasmus+.

Ici la recherche se focalise essentiellement sur les jeunes qui auraient moins d’opportunité, afin d’identifier les freins et obstacles à la mobilité internationale dans un premier temps. L’objectif est aussi de saisir la manière dont les organisations soutiennent ces jeunes qui auraient des besoins spécifiques. L’enquête cherche donc à mettre en lumière les bonnes pratiques et méthodes utilisées par les organisations avant, pendant et après ces expériences de mobilité internationales. Cette enquête sera disponible à la fin de l’année.